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Une démarche créative, un engagement éco-responsable, une passion pour la couleur et la lumière.

L'atelier Sarah Walbaum ennoblit les chutes de vitraux de l’Atelier Simon-Marq fondé en 1640 à Reims : une démarche nommée "upcycling" - signifiant littéralement "recycler par le haut" - qui leur promet une autre vie à travers la création d'objets uniques qui concourent à la mise en valeur d’histoires ou d’images.

Démarche :

"En septembre 2020, j'ai eu un choc en découvrant les feuilles de verre artisanales utilisées par les maîtres-verriers de l'atelier Simon-Marq. On dirait qu’une galaxie toute entière s’y loge. Il y a de la vie à l’intérieur. Façonnées artisanalement grâce aux 4 éléments que sont la terre, l’eau, l’air et le feu, ces plaques de verre ont beaucoup de choses à raconter.

Passionnée par la couleur, j'avais devant mes yeux et dans mes mains un matériau, qui fait vibrer les teintes et la lumière sur une note claire, pure et authentique.

S’est alors imposée à moi l’idée de faire l'éloge de ces feuilles de verre soufflées à la bouche à travers mes projets de création, pour partager avec ceux qui le souhaitent ce grand pouvoir de fascination que le verre coloré exerce sur celui qui le regarde."

Deux projets ont alors vu le jour :

- la création d'écrans colorés révélant des jeux de couleurs et de lumières. 5 couples érigés sur un socle de chêne, pour mettre en valeur l'organicité des feuilles de verre artisanal. Il s'agit de la Collection Paysages

- Destinés à être jetées, car trop petites pour être utilisés par les maîtres-verriers, j'ai récupéré les chutes de vitraux. Elles portent la trace d'une coupe, d'un geste que je conserve. Je prélève ces éclats tels qu'ils sont et les refonds pour créer de petites pièces de verre uniques que je décline en bijoux mais je j'utilise aussi dans mes nouvelles créations sous forme de sculptures ou de parois murales. Les bijoux sont déclinés dans la Collection Éclats.

Parcours et missions :

De 2006 à 2011, Sarah Walbaum accompagne les artistes Florence Doléac et Gérard Rondeau ainsi que des entreprises et institutions comme la Fondation Alfred Gérard ou Performance Artypique dans la mise en œuvre de leurs projets d’expositions.

 

En 2007, elle crée La Ménagerie, boutique itinérante d’objets sensibles, édités en séries limitées (décoration, mode, artisanat), réunissant une cinquantaine d'artistes internationaux.

De 2009 à 2020 Sarah Walbaum s'implique dans le projet de la Comédie, centre dramatique national de Reims, alors dirigé par Ludovic Lagarde. De 2013 à 2020, elle assume la responsabilité de la communication de la Comédie, puis parallèlement, de celle du festival européen de spectacle vivant Reims Scènes d'Europe, fédérant les 7 scènes culturelles labellisées de la ville que sont L'Opéra, le Manège, Césaré, Nova Villa, le FRAC, la Cartonnerie, la Comédie.

En 2016, elle co-fonde l'association Fugitive, proposant le cycle "un site, un artiste" invitant des artistes plasticiens (comme Julie Faure-Brac ou Cécile Carrière) à investir un lieu sous forme de carte blanche. Le pari est double. Mettre en lumière des artistes  émergents et redécouvrir des sites singuliers, par leur architecture ou leur destin historique. Laissant libre cours à son inspiration, l’artiste crée une œuvre éphémère dans un espace qui n’est pas un lieu d’exposition, afin d’offrir un regard inédit.

Depuis septembre 2020, elle est artiste en résidence à l'Atelier de vitraux Simon-Marq à Reims, dont elle orchestre également la politique de communication.

En janvier 2021, elle fonde son propre atelier de création.

En avril 2023, elle prend en charge la direction artistique de l'Atelier de vitraux Simon-Marq avec notamment la création d'une gamme d'éditions d'art : des vitraux édités en séries limitées avec des artistes et des designers.

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